Les transports représentent 29 % de nos émissions de CO2, et 3 % proviennent du trafic aérien. Mais ce mode de déplacement reste bien le plus polluant : 285 g de CO2 par km par passager contre 14 g pour le train ! (1). Un chiffre qui peut même carrément s’envoler dans le cas des petits avions (moins de 50 passagers) qui émettent jusqu’à 1 200 g de CO2 par km par passager.
L’empreinte carbone des vols s’alourdit en fonction de la taille de l’appareil, mais aussi de la distance et du parcours retenus. Comme la consommation de kérosène augmente lors des phases de décollage, les vols directs sont toujours moins carbonés que ceux avec escale(s).
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Autre impact considérable, le choix de la classe : voyager en première classe fait tripler l’addition de CO2 ! Et quand on sait qu’un A/R Paris New York en classe éco émet 1,8 t CO2, soit le double d’une année de chauffage par personne en France… cela fait réfléchir.
Les vols directs sont toujours moins carbonés que ceux avec escale(s)
Troquer un vol long-courrier pour des escapades en Europe ou en France n’est donc pas la solution. Gardez en tête qu’un A/R Paris-New York équivaut à 6 A/R Paris-Marseille…
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(1) Chiffres 2019 de l’Agence européenne pour l’environnement, selon le mode de transport
Cette série est réalisée grâce au soutien de Mint, une entreprise engagée.